Le marché immobilier, en janvier et février, le nombre de transactions immobilières a chuté de 10,5% en Belgique. Résultat: les acheteurs ont davantage de marge de négociation sur les prix.
En 2022, l’activité immobilière avait déjà reculé de 2% en Belgique, selon le dernier baromètre des notaires. Mais en janvier et février 2023, l’hiver a vraiment débarqué sur le marché résidentiel. Sur ces deux premiers mois, l’activité a plongé, en effet, de 10,5% si on la compare à la même période de 2022.
Il s’agit d’une normalisation après la période bouillonnante induite par le covid, les sorties de confinement et les demandes pour des biens avec espaces extérieurs et de bureau.
En Wallonie, le nombre de transactions concernant des maisons a baissé de 7,6%.
Dans ce contexte, on est clairement entrés dans un marché d’acheteurs. Ce sont eux qui sont en position de force pour la négociation, sauf pour les biens de qualité, comprenez ceux avec une localisation AAA, un très bon PEB et un espace extérieur. « Le marché immobilier a été particulièrement actif ces dernières années. À tel point que les acheteurs devaient parfois décider très rapidement d’acheter ou non. Maintenant, ils ont un peu plus de marge de négociation, ce qui est une bonne chose ».
