Ce week-end, j’ai choisi de m’éloigner un peu, de ralentir le rythme. Equipé de mes bagages et du véhicule Poppy, direction Chaudfontaine, petite ville thermale nichée le long de la Vesdre, flamboyante en histoire comme en ressourcement.
Trajet en compagnie de Poppy
Le trajet depuis Bruxelles fut fluide : un véhicule Poppy, parfait pour transporter valise, matériel vidéo et bonne humeur. Sur l’E40, puis l’E25 jusqu’à Liège, et finalement quelques kilomètres de route sinueuse longeant la rivière. Moins d’1h20… et me voilà dans un décor verdoyant et apaisant.
Une eau millénaire, une histoire passionnante
Avant toute visite, je me suis imprégné du lieu en plongeant dans l’histoire de Chaudfontaine. Ses eaux jaillissent à 36,6 °C après un périple souterrain de 60 ans et 1 600 m de roche – phénomène unique en Belgique et au Benelux. Connue dès le XIIIᵉ siècle, elle devient station thermale au XVIIIᵉ siècle grâce à Werner Xhrouet, qui publie un traité médical sur ses vertus en 1714. Un usage médical reconnu dès 1717 par le collège de Médecine de Liège. L’eau est embouteillée à partir des années 1920 et la marque Chaudfontaine est acquise par Coca‑Cola en 2003, avec des investissements massifs pour préserver l’identité locale.
Le Château des Thermes : luxe et sérénité
J’ai posé mes valises au Château des Thermes. C’est un moment suspendu : piscine chauffée, jacuzzi, hammam… le tout dans un décor soigné, entre classique et contemporain. Le petit déjeuner sur la terrasse face au parc reste l’un de mes meilleurs souvenirs.
Source O Rama : musée fermé, futur prometteur
J’avais prévu de visiter Source O Rama, ce centre incontournable mêlant le parcours éducatif WaterHouse à l’exposition d’art moderne ArtHouse.
Mais j’ai découvert que le musée est partiellement fermé depuis les inondations de juillet 2021, suite à un sinistre majeur qui a touché les deux espaces. Le conseil communal a voté la démolition et la reconstruction complète, avec un budget de plus de 12 millions €, pour proposer un lieu repensé à l’horizon 2025.
ArtHouse continue d’accueillir des événements et des expos temporaires, principalement en plein air ou délocalisées. Par exemple, j’ai eu la chance d’assister à une exposition de l’artiste liégeois Mady Andrien au Parc des Sources, dans le cadre du calendrier culturel local
Matinée panoramique : basilique & fort
Le dimanche, j’ai monté la colline jusqu’à la basilique Notre‑Dame de Chèvremont, édifice néogothique achevé en 1899, initialement fondé par des jésuites exilés au XVIIᵉ siècle. Restaurée après les destructions des deux guerres, elle offre une vue mémorable sur la vallée et la Vesdre .
Ensuite, direction le Fort de Chaudfontaine, l’un des forts conçus à la fin du XIXᵉ siècle pour protéger Liège. Martyrisé en 1914 et 1940, il a aujourd’hui été transformé en parc d’aventure ludique – tyroliennes, parcours escalade, visites pédagogiques… un bon exemple de réinvention patrimoniale.
Pause gourmande à Embourg
Envie de simplicité et de saveurs du terroir ? J’ai marché jusqu’à Embourg pour dîner dans une petite brasserie locale : boulettes en sauce lapin, truite du cru, frites maison. Ici, on rit fort et on parle bien.
Regard immobilier : un marché attractif
Impossible pour moi de quitter Chaudfontaine sans jeter un œil au marché immobilier. Des appartements situés autour de 160 000 €, des maisons trois façades entre 230 000 € et 280 000 €, et des villas dans les hauteurs développent un tissu résidentiel stable. Parce que la commune allie accès à Liège, nature partout, équipements et potentiel touristique, elle reste une valeur sûre pour un investissement franc et réfléchi.
Retour serein avec Poppy
Au crépuscule, de nouveau dans ma Poppy, je reprenais la route vers Bruxelles : l’esprit léger, le corps apaisé, l’appareil rempli de belles images et l’esprit plein d’inspiration. Chaudfontaine m’a offert ce que je cherchais en un week-end : histoire, nature, culture, détente… et des projets immobiliers à explorer.
N’hésitez pas à visiter le site visitchaudfontaine.be