Les Belges qui détiennent une résidence secondaire en Espagne et souhaitent la proposer en location touristique doivent désormais se conformer à une nouvelle exigence : obtenir l’approbation formelle de la communauté de copropriétaires de l’immeuble (VME). Cette mesure, introduite par le gouvernement espagnol à partir du jeudi 3 avril, vise à améliorer l’accès au logement pour la population locale.
L’agence immobilière Azull, présente à la fois en Belgique et en Espagne, précise dans un communiqué que le gouvernement dirigé par Pedro Sanchez entend freiner la spéculation et l’explosion des loyers dans certaines zones fortement touristiques. Pour qu’un bien puisse être loué, une majorité qualifiée — soit les deux tiers des copropriétaires — doit désormais donner son feu vert.
Les propriétaires qui proposaient déjà leur logement en location avant l’entrée en vigueur de cette réglementation, et qui étaient en ordre sur le plan légal, pourront continuer leur activité. En revanche, ceux qui ne possèdent pas les autorisations requises s’exposent à des sanctions sévères.
D’après une enquête menée par Azull auprès de 15.000 Belges intéressés par l’immobilier espagnol, 40 % d’entre eux se disent refroidis par ces nouvelles contraintes.
Actuellement, le SPF Finances recense pas moins de 70.620 Belges propriétaires d’un bien immobilier en Espagne, preuve de l’attrait toujours important du pays pour les investisseurs belges.