L’immobilier en 2024 : une légère reprise du marché malgré les défis

L'immobilier en 2024 : une légère reprise du marché malgré les défis

Le Baromètre immobilier de la Fédération des notaires (Fednot) indique que 2024 a été une année relativement stable en termes de ventes immobilières. Comparé à 2023, le volume des transactions a diminué de seulement 0,7 %, marquant une reprise après le recul significatif de 15 % observé entre 2022 et 2023.

Une reprise progressive

Selon Fednot, le marché immobilier a montré des signes de redressement tout au long de l’année. Durant les premiers mois de 2024, le volume des ventes affichait encore une baisse de 7,3 % par rapport à la même période de l’année précédente. Cependant, cette diminution s’est réduite à -4,2 % à mi-parcours, permettant presque de retrouver les niveaux de 2023 en fin d’année.

« Malgré un début d’année difficile, le marché a repris son souffle », explique Renaud Grégoire, porte-parole de notaire.be. Cette reprise est notable à Bruxelles (+0,3 %) et en Flandre (-0,7 %). En Wallonie, la légère baisse de 1 % pourrait être liée à l’annonce de la réduction des droits d’enregistrement, prévue pour janvier 2025.

Évolution des prix

En 2024, le prix moyen d’une maison en Belgique a atteint 329 743 €, soit une hausse de 2,2 % par rapport à 2023. Toutefois, en tenant compte de l’inflation (2,9 %), il s’agit d’une diminution réelle de 0,8 %. Le marché des appartements a connu une augmentation similaire de 2,5 %, avec un prix moyen de 271 330 €.

Les prix des maisons ont évolué différemment selon les régions. En Flandre, le prix moyen s’est établi à 367 595 € (+2,5 %), tandis qu’à Bruxelles, il a atteint 570 110 € (+1,4 %). En Wallonie, le prix moyen a légèrement reculé, s’établissant à 238 691 € (-0,8 %). Dans le Luxembourg, par exemple, les maisons ont vu leurs prix chuter de 3,8 %, alors qu’une hausse marginale de 0,1 % a été observée à Liège.

Jeunes acheteurs et tendances régionales

L’âge moyen des acheteurs en Belgique reste stable à 39 ans, bien que certaines variations régionales aient été observées. À Bruxelles, il atteint 40 ans, tandis qu’en Wallonie, il est descendu à 39 ans. La proportion des acheteurs de moins de 30 ans a légèrement baissé, passant de 29,3 % en 2023 à 29,1 % en 2024.

En Wallonie, c’est dans le Brabant Wallon que la part des jeunes acheteurs est la plus faible (24,5 %), tandis qu’elle atteint 31,4 % à Liège.

Appartements neufs vs existants

Les appartements neufs représentaient 11,6 % des transactions en 2024, contre 14,8 % l’année précédente. Cette baisse, observée dans toutes les régions, reflète un intérêt croissant pour les logements économes en énergie sur le marché existant, souvent moins coûteux.

Un appartement neuf s’est vendu en moyenne 337 743 € (+3,7 %), tandis qu’un appartement existant s’est négocié à 263 141 € (+3,1 %). À Bruxelles, les appartements neufs restent particulièrement chers, avec un prix moyen de 360 839 € (+6 %).

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