Après une année 2024 marquée par une amélioration de l’accès à la propriété, les économistes de la banque prévoient une reprise de l’activité sur le marché, avec le retour progressif des acheteurs et une tendance à la hausse des prix.
Cette dynamique s’explique par plusieurs facteurs : la stabilisation des taux hypothécaires, l’indexation des salaires, et des mesures politiques importantes, telles que la baisse des droits d’enregistrement en Wallonie (de 12,5 % à 3 %) et en Flandre (de 3 % à 2 %) pour l’achat d’une habitation principale. Ces changements devraient également favoriser une hausse plus marquée des prix en Wallonie.
Selon les prévisions d’ING, la croissance des prix nominaux atteindra en moyenne 3 % en 2025, et pourrait même grimper à 3,8 % en 2026. En tenant compte de l’inflation, cela correspondrait à une progression réelle de 0,9 % en 2025 et de 1,8 % l’année suivante.
L’amélioration de l’accessibilité au logement se reflète déjà dans le nombre de transactions, qui a significativement augmenté au deuxième trimestre 2024. Ce phénomène est porté par une meilleure capacité d’emprunt des ménages, grâce à des mensualités plus avantageuses liées à la baisse des taux hypothécaires. Cette tendance devrait se poursuivre en 2025, renforçant davantage l’activité sur le marché immobilier.